CADA Elisa - Montpellier

INFOS PRATIQUES

•   PROJET GLOBAL 

Le CADA Elisa, créé en 2016, est un centre qui accueille et héberge des demandeurs et demandeuses d’asile, dans l’attente de la décision pour leur demande d’obtention d’une protection internationale. Il répond à la problématique de la solidarité et son but est d’aider les personnes les plus démunies (femmes et hommes isolé∙es, femmes avec enfants, couples, familles), à se construire une nouvelle vie en France et à être autonomes. 

Le centre propose un accueil après l’arrivée des demandeurs et demandeuses d’asile et leur offre l’opportunité d’un logement décent, pendant la durée de la procédure d’asile, qui peut durer 6 mois et plus. Les résident∙es, une fois installé∙es, sont accompagné∙es par les référent.es sociaux et sociales dans le domaine administratif, social, sanitaire et éventuellement professionnel pour les BPI (Bénéficiaire de la Protection Internationale), ainsi que dans leur sortie du CADA.

Le CADA propose des ateliers d’insertion, un appui à la scolarisation des enfants, des animations diverses ponctuelles (sorties extérieures), des rencontres avec des services et professionnels du territoire et des cours de français langue étrangère et d’alphabétisation. 

Les locaux du CADA se situent dans le quartier de Figuerolles et les appartements où sont hébergés les résident∙es sont répartis dans l’ensemble de l’agglomération de Montpellier, ainsi qu’à Lunel où se trouve un référent social, un bureau et 30 places pour demandeurs et demandeuses d’asile.

•   FONCTIONNEMENT

Le CADA comprend 12 salarié∙es, dont 1 directeur, 1 cheffe de service, 1 secrétaire, 1 professeure de français, 5 référent∙es sociaux ou sociales (dont une responsable de l’ARL :Accompagnement des Réfugiés dans et vers le Logement), 1 conseillère en insertion professionnelle (CIP) et 2 agent∙es de maintenance. 

Le CADA accueille régulièrement des stagiaires et des volontaires services civiques (au moins un∙e par an). Début 2021, une volontaire service civique en Français Langue Étrangère, deux stagiaires pour un stage court en FLE, un stagiaire pour un stage long travail social étaient présent∙es. 

Le CADA peut recevoir 115 résident∙es dans 27 appartements et 14 résident∙es dans 7 appartements pour l’ARL, le tout à Montpellier et à Lunel.

• LES ACTIONS

ACCUEIL ET LOGEMENT : Une fois arrivé∙es en France, les demandeurs et demandeuses d’asile doivent se présenter à la préfecture (GUDA : Guichet Unique pour Demandeur d’Asile) pour déposer le dossier de demande d’asile. La préfecture les oriente vers la SPADA (Structure du Premier Accueil des Demandeurs d’Asile) afin de compléter leur demande, ils et elles sont alors logé∙es par le CAES (Centre d’Accueil et d’Examens des Situations). C’est l’OFII (Office Française de l’Immigration et de l’Intégration) qui prend contact avec le CADA, lorsqu’une place est vacante, afin d’annoncer l’arrivée d’un nouveau ou d’une nouvelle résident∙e. Le ou la résident∙e (et sa famille) est donc hébergé∙e et accompagné∙e par le CADA tout au long de sa procédure d’asile. Son hébergement est lié à la procédure d’asile et sera donc effectif jusqu’à l’acceptation ou le rejet de la demande.

Une référente sociale s’occupe essentiellement de l’ARL, pour aider les personnes réfugiées dans leur recherche de logement à long terme et également pour des démarches administratives.

ACCOMPAGNEMENT SOCIAL : Les référents sociaux suivent environ 29 personnes, ce qui représente entre 15 et 18 dossiers. Ils les aident dans leurs démarches liées à la santé, à l’hébergement, aux transports et à la scolarité des enfants. Des entretiens sont également réalisés pour préparer les résident∙es aux convocations à l’OFPRA (Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides) et à la CNDA (Cour Nationale des Demandeurs d’Asile). Si leur dossier est rejeté par l’OFPRA, ils et elles ont le droit de faire appel de la décision de l’OFPRA auprès de la CNDA, avec l’aide d’un avocat payé par l’Etat (AJ : Aide Juridictionnelle).

 INSERTION PROFESSIONNELLE : Le CADA a aussi pour objectif d’aider les résident∙es BPI dans leur vie professionnelle. Pour cela, des formations, des visites dans les centres partenaires et des ateliers métiers sont donc proposés, soit par la conseillère en insertion professionnelle ou les référentes sociaux et sociales, soit par des organismes compétents : atelier métiers (bâtiment, agriculture, espaces verts, restauration, métiers de l’entretien), atelier code de la route, atelier informatique (CV et Pack Office), atelier actualisation (Pôle Emploi), etc.

FRANCAIS LANGUE ETRANGERE :L’association propose des cours de français, dans le but de faciliter la sortie du CADA pour les résident∙es et d’être plus autonomes dans leur vie professionnelle notamment. Le projet global d’enseignement du français au sein du CADA est financé par des fonds publics depuis 2018.

La participation aux cours de français et d’alphabétisation est ouverte aux résident∙es du CADA selon leurs propres disponibilités, sans exigence d’assiduité. Un quota de huit participant.es par créneaux est habituellement prévu, réduit à 5 participant∙es en contexte de restrictions sanitaires. L’ensemble de tous les cours confondus a pour sujet l’apprentissage de la vie quotidienne et professionnelle sur le territoire français.

SOUTIEN AUX FAMILLES :

SORTIES ET ACTIVITÉS :Le CADA propose aussi de nombreux ateliers ou sorties (selon les périodes de l’année), afin que les résidents se rencontrent, entre eux ou avec des personnes extérieures.

•   PERSPECTIVES

Dans le cadre du réseau Sirius, les perspectives du CADA Elisa sont les suivantes : continuer à aider les personnes dans leur demande d’asile et leur insertion dans la vie (professionnelle et quotidienne) en France. 

En lien avec Sirius, un projet de rencontres entre les différents publics pourrait éventuellement être envisagé, afin de développer la dynamique de “territoire apprenant” que souhaite mettre en oeuvre la Boutique d'Écriture dans le quartier de Figuerolles.